En Afrique : le 31 juillet incarne les luttes africaines pour la liberté et l’égalité

 

 

Le 31 juillet concentre plusieurs jalons majeurs de l’histoire africaine. À travers le continent, cette date rappelle autant les combats pour la libération que les luttes pour les droits des femmes.

Célébrée ce jeudi, la Journée internationale de la femme africaine (JIFA) trouve son origine en 1962 à Dar es Salaam, où des militantes issues de différents pays se réunirent pour la première fois. Leur objectif : promouvoir les droits des femmes africaines dans un contexte de décolonisation et de réorganisation sociale. En 1974, l’Organisation panafricaine des femmes (OPF) officialise la date du 31 juillet comme repère continental. Aujourd’hui encore, elle sert de cadre pour rappeler les inégalités persistantes et la nécessité d’une mobilisation continue pour l’autonomisation féminine.

Mais cette date est également associée à deux événements politiques majeurs. En 1905, les Matumbi du sud du Tanganyika – actuelle Tanzanie – lancèrent une révolte contre l’autorité coloniale allemande. Ce soulèvement initia la guerre du Maji-Maji, une des premières résistances anticoloniales organisées en Afrique de l’Est.

Soixante-seize ans plus tard, en 1981, le Sénégal intervenait militairement en Gambie pour défendre le président Dawda Jawara, menacé par un coup d’État. À sa demande, les troupes sénégalaises furent déployées à Banjul pour préserver l’ordre constitutionnel.

Le 31 juillet reste ainsi un symbole fort : celui de l’engagement des peuples africains – et notamment des femmes – pour la souveraineté, la justice et l’égalité.

Partage:
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *