La Côte d’Ivoire et le Ghana ont procédé à la pose de la première borne marquant la démarcation officielle de leur frontière commune, dans une démarche conjointe de réaffirmation pacifique des limites territoriales.
L’initiative, coordonnée par la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNF-CI), vise à réactualiser les coordonnées des bornes frontalières historiques implantées depuis 1923, sur la base du traité entre les anciens empires coloniaux britannique et français.
🔹 Objectifs du projet :
- Reconstituer un tronçon de 150 km depuis la borne BP55.
- Remplacer les anciennes bornes endommagées par des structures modernes.
- Promouvoir une gestion frontalière pacifique, inclusive et visible.
🔹 Déclarations clés :
- Diakalidia Konaté (CNF-CI) a souligné la portée symbolique et stratégique de cette opération comme « un acte fondateur de paix et de coopération ».
- Sunday Okello (Union africaine) a salué une étape clé du Programme frontière de l’UA, appelant à son prolongement.
- Antony Anthelme (Ghana) a mis en avant la nécessité d’une gouvernance frontalière concertée pour prévenir les conflits.
- Seven Kwassi (Ghana) a alerté sur les risques liés à l’abandon des populations frontalières, exposées à l’influence des groupes armés en l’absence de l’État.
🔹 Appuis techniques :
La GIZ, coopération allemande, soutient le projet sur le plan technique et financier et a réaffirmé son engagement via son représentant, Saïd Yacine.