Cameroun : Christelle Eboa dément toute implication dans la sextape policière virale

 

Un scandale sexuel secoue la police camerounaise depuis la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos intimes tournées dans un bureau officiel. Ces images, largement partagées, montrent un officier supérieur en pleine relation avec plusieurs femmes, dont certaines en uniforme. Le commissaire divisionnaire Ossomo Josué, qui assurait l’intérim à la tête de la Délégation régionale de la sûreté nationale du Centre, a été démis de ses fonctions dans la foulée.

Parmi les personnes citées, le nom de l’officier de police de 2e grade Christelle Eboa a rapidement circulé, alimentant rumeurs et commentaires. Face à l’emballement médiatique, l’agente a pris la parole via un message publié sur son compte Facebook pour apporter un démenti formel.

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« Je ne suis pas homosexuelle, pour commencer. Tout ce qui se dit sur moi est une mascarade montée de toutes pièces par l’un de mes supérieurs hiérarchiques », écrit-elle, dénonçant des faits de harcèlement récurrents. Selon elle, ses refus répétés aux avances dudit supérieur auraient déclenché une campagne de représailles visant à salir sa réputation.

« Cet homme me drague depuis que je suis en service dans ce commissariat. Par respect pour mon époux et en raison de mes convictions religieuses, j’ai toujours refusé. Par rancune, il a promis de me rendre la vie dure », ajoute-t-elle, en appelant à ce que justice soit faite.

Alors que l’identité de certaines autres personnes présentes dans les vidéos reste à confirmer, la police a annoncé l’ouverture d’une enquête interne. Le commissaire divisionnaire Abena Armand a été désigné pour assurer l’intérim.

L’affaire relance les débats sur l’éthique et la discipline au sein des forces de sécurité, mais aussi sur le harcèlement hiérarchique dans la fonction publique. Christelle Eboa, de son côté, attend que les responsabilités soient établies.

 

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