La Directrice générale de l’Agence nationale de gestion des marchés (AnaGeM), Mme Eunice Loisel Kiniffo, a présenté mardi 29 juillet à Cotonou les modalités de redevance applicables aux étals des marchés modernes urbains et régionaux du Bénin. Une clarification attendue dans le cadre de la politique de modernisation des marchés portée par le président Patrice Talon.
Des tarifs adaptés à chaque type de marché
Trois grandes catégories de marchés sont concernées : les marchés urbains de Cotonou, ceux des villes à statut particulier (comme Porto-Novo ou Djougou), et les marchés régionaux à animation périodique. Les redevances varient de 450 à 700 FCFA par jour selon l’activité (étals, poissonneries, boucheries, etc.), avec des forfaits mensuels allant jusqu’à 21 000 FCFA.
L’AnaGeM précise que ces montants incluent l’accès à l’eau, l’électricité, le nettoyage, la sécurité et l’assurance. Un supplément journalier de 100 FCFA est appliqué aux activités à forte consommation d’eau, comme la boucherie ou la poissonnerie.
Un objectif de durabilité et de transparence
La directrice a insisté sur la volonté de garantir une gestion durable des infrastructures et de répondre aux besoins réels des commerçants. Les différences de tarification s’expliquent notamment par la fréquence d’animation des marchés et la consommation de ressources spécifiques.
Avec 35 marchés modernes déjà construits à travers le pays, dont les grands pôles de Cotonou comme Ganhi, Mènontin ou Cadjèhoun, le gouvernement entend offrir des conditions de travail améliorées aux vendeurs tout en revalorisant l’espace public.