Le président malawite Lazarus Chakwera a ordonné la convocation du Parlement dissous pour une session exceptionnelle le 5 août, dans le but de modifier la loi électorale. Cette initiative vise à garantir que tous les citoyens éligibles puissent exercer leur droit de vote lors des prochaines élections générales prévues le 16 septembre.
La décision intervient peu après la dissolution officielle du Parlement 2019-2025, annoncée le 23 juillet par la présidente Catherine Gotani Hara, conformément à la Constitution qui impose la dissolution 60 jours avant les scrutins.
Plus de 20 candidats, dont l’actuel président Chakwera et les anciens présidents Peter Mutharika et Joyce Banda, briguent la présidence. La session d’urgence devra notamment examiner un amendement autorisant le personnel électoral, les agents de sécurité et autres travailleurs essentiels à voter sur leur lieu de travail, plutôt qu’à l’adresse d’inscription initiale.
Anthony Kasunda, porte-parole de la présidence, a expliqué que cette mesure s’appuie sur l’article 67(4) de la Constitution pour résoudre des obstacles pratiques au vote. Cette démarche répond aussi aux demandes de la société civile et des observateurs soucieux d’assurer une participation élargie.
Les experts voient dans cette convocation un signe fort de l’engagement de Chakwera pour la transparence démocratique et la gestion efficace des élections, afin d’éviter les problèmes logistiques rencontrés lors des scrutins antérieurs.