Togo : le pouvoir dénonce une campagne étrangère de déstabilisation après des violences à Lomé

Les autorités togolaises ont accusé des acteurs basés à l’étranger d’avoir mené une campagne de désinformation destinée à semer le trouble, après les violences enregistrées à Lomé entre le 26 et le 28 juin. Le gouvernement évoque des arrestations, y compris de ressortissants étrangers entrés illégalement au Togo.

Dans un communiqué rendu public hier, 29 juin, le gouvernement affirme que les troubles ont été alimentés par une mobilisation organisée à distance, notamment via les réseaux sociaux, en réaction à des réformes constitutionnelles controversées. Ces réformes ont attribué au président Faure Gnassingbé la présidence du Conseil des ministres sans limitation de mandat, suscitant de vives critiques de l’opposition qui y voit une tentative de verrouillage du pouvoir.

Les manifestations, orchestrées par des organisations de la société civile, ont donné lieu à des actes de violence dans plusieurs quartiers de la capitale. Les autorités affirment avoir rapidement rétabli le calme grâce à l’intervention conjointe des forces de sécurité et à la coopération de la population.

Le gouvernement indique que des poursuites seront engagées contre les auteurs présumés, y compris ceux à l’étranger, et compte solliciter l’appui de la justice internationale pour leur arrestation. Il rejette également les rumeurs établissant un lien entre les violences et les récentes noyades survenues dans certains plans d’eau, assurant que les analyses médico-légales ne vont pas dans ce sens.

En conclusion, le gouvernement réaffirme son engagement pour l’État de droit, la liberté d’expression et la stabilité du pays, tout en appelant les citoyens à la vigilance face aux tentatives de manipulation, surtout en cette période de saison pluvieuse.

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