Deux personnes sont mortes mercredi 25 juin dans de violents orages qui ont balayé la France. Un garçon de 12 ans a été emporté par un arbre tombé dans un cours d’eau dans le Tarn-et-Garonne, tandis qu’un homme à bord d’un quad a trouvé la mort en Mayenne, également frappé par la chute d’un arbre. Partout sur le territoire, les intempéries ont causé des dégâts spectaculaires : plus de 100 000 foyers ont été privés d’électricité, selon le colonel Alexandre Jouassard de la sécurité civile. Les rafales ont dépassé les 140 km/h par endroits, notamment dans le nord, 126 km/h dans l’Eure, 114 km/h à Montauban, et 112 km/h à la Tour Eiffel.
À Boulogne-Billancourt, la chute d’un toit a failli provoquer un drame. À Paris, une fuite d’eau dans l’hémicycle a entraîné la suspension temporaire de la séance nocturne à l’Assemblée nationale. Dans le sud-ouest, les habitants ont été surpris par des grêlons géants, de la taille de balles de tennis, notamment dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Les pompiers, débordés, ont effectué plus de 600 interventions en quelques heures dans des départements comme l’Eure.
Les transports parisiens ont été fortement perturbés, avec plusieurs stations de métro inaccessibles et des lignes interrompues. Les secours ont même demandé aux usagers d’éviter de saturer les lignes d’urgence. Ces orages violents sont liés à un choc brutal entre des masses d’air chaud et froid en altitude, créant une instabilité propice à ce type de phénomènes extrêmes. Météo-France a maintenu une vigilance orange pour 42 départements, mettant en garde contre de nouvelles rafales dépassant les 100 km/h.
Ces événements s’inscrivent dans une tendance inquiétante de multiplication des épisodes météorologiques extrêmes, liée aux dérèglements climatiques.