L’ancien ministre algérien de la Justice, Tayeb Louh, s’est présenté le 16 juin devant le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, accusé de fausses déclarations de patrimoine et d’enrichissement illicite. Malgré sa présence, le procès a été ajourné faute de la comparution des parties civiles.
Affaibli après une opération cardiaque, Tayeb Louh, figure emblématique de l’ère Bouteflika, est apparu dans le box des accusés près de six ans après son incarcération en 2019. Il demeure détenu à la prison d’El Harrach, sa libération espérée en 2024 n’ayant pas eu lieu.
Ancien proche du pouvoir sous Bouteflika, Louh avait été reproché d’avoir instrumentalisé la justice à des fins politiques, protégeant certains alliés tout en s’attirant l’hostilité de responsables du secteur sécuritaire et militaire, désormais aux commandes du pays.