Le mouvement de grève des transporteurs urbains à N’Djaména, lancé hier, jeudi 19 juin, est suspendu pour 30 jours afin de favoriser un dialogue avec les autorités. Les syndicats dénoncent la cherté et la pénurie du carburant, les contrôles policiers excessifs, l’état dégradé des routes et l’absence de concertation avec le ministère des Transports. Face à ces revendications, le ministère a exprimé sa volonté de dialogue pour trouver des solutions durables.
Malgré sa brièveté, la grève a fortement perturbé les déplacements dans la capitale tchadienne, obligeant de nombreux habitants à marcher ou à recourir aux moto-taxis. Un impact particulièrement lourd pour les ménages les plus modestes.
La suspension du mouvement ouvre une période de négociation que les syndicats espèrent fructueuse pour améliorer les conditions de travail et de circulation dans la capitale.