Le congrès Africa Mining Week (AMW) 2025, prévu du 1er au 3 octobre au Cap, mettra en lumière l’intensification des fusions et acquisitions (F&A) autour du cuivre sur le continent africain. Alors que la transition énergétique mondiale alimente une demande croissante pour ce métal stratégique, l’Afrique se positionne comme un acteur clé de l’approvisionnement mondial. Une session centrale du congrès, intitulée « La ruée vers le cuivre : comment les fusions remodèlent la chaîne d’approvisionnement mondiale », se penchera sur les impacts des F&A récentes sur la production africaine, les flux d’investissement et les alliances stratégiques.
Sous l’impulsion de la décarbonation et de l’électrification globale, des pays comme la Zambie et le Botswana accélèrent leurs ambitions minières. La Zambie vise une production de 3 millions de tonnes de cuivre par an d’ici 2031. Elle a déjà enregistré plusieurs transactions majeures :
- International Resource Holdings (Émirats) a racheté la mine de Mopani pour 1,1 milliard USD ;
- KoBold Metals (États-Unis) engage plus de 2 milliards USD dans les projets Dumbwa et Konkola Ouest ;
- JCHX Mining Management (Chine) a investi 300 millions USD à Lubambe ;
- D’autres acteurs comme Mercuria et Patriot Lithium s’implantent également dans le pays.
Au Botswana, BHP a pris une participation dans Cobre Limited pour accéder à la ceinture cuprifère du Kalahari. Par ailleurs, MMG Limited (Chine) investit 700 millions USD pour doubler la capacité de la mine de Khoemacau, rachetée à Cuprous Capital.
L’AMW 2025 se tiendra en parallèle de la Semaine africaine de l’énergie et réunira investisseurs, décideurs et dirigeants miniers du monde entier. Il devrait ouvrir la voie à de nouveaux accords, tout en consolidant le rôle de l’Afrique dans la sécurisation des chaînes d’approvisionnement en cuivre, pilier essentiel de la transition énergétique mondiale.
