Crise Iran-Israël : Washington, Londres et Paris réaffirment leur cap diplomatique

Face à l’intensification du conflit entre Israël et l’Iran, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont exprimé leur volonté commune d’éviter l’escalade et de préserver la voie diplomatique, notamment pour empêcher la prolifération nucléaire dans la région. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio s’est entretenu successivement ce lundi avec ses homologues britannique David Lammy et français Jean-Noël Barrot. Au centre des discussions : les frappes israéliennes visant des sites militaires et nucléaires iraniens et les violentes représailles de Téhéran.

Dans un communiqué, le Département d’État américain a souligné que Rubio et Lammy ont convenu de « rester en contact étroit et promouvoir une voie diplomatique garantissant que l’Iran ne développe jamais une arme nucléaire ». Les deux hommes insistent sur l’urgence d’une coordination occidentale pour éviter une déflagration régionale. Même message entre Marco Rubio et Jean-Noël Barrot : les deux responsables ont réaffirmé leur attachement à la diplomatie face aux risques croissants dans la région. Ils se disent prêts à poursuivre un travail conjoint pour empêcher l’Iran d’acquérir la bombe nucléaire.

Sur le terrain, la situation continue de se détériorer. Depuis les frappes israéliennes de vendredi, le bilan humain s’alourdit : 24 morts et des centaines de blessés en Israël, selon Tel-Aviv, contre 224 morts et plus d’un millier de blessés en Iran, d’après les autorités iraniennes. Alors que les tensions ne faiblissent pas, les grandes puissances occidentales tentent d’endiguer le risque d’un embrasement général. Mais les efforts diplomatiques devront faire face à une spirale de violences désormais bien enclenchée.

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