L’armée israélienne a confirmé avoir mené dans la nuit de jeudi à vendredi une attaque aérienne massive contre plusieurs sites militaires iraniens, dont des installations liées au programme nucléaire. Dans un communiqué publié tôt ce vendredi 13 juin, Tsahal évoque une opération « préventive, ciblée et combinée », impliquant des dizaines de chasseurs.
Selon l’état-major, cette première phase d’opérations a visé « des dizaines de cibles militaires », notamment dans les provinces d’Ispahan, Yazd et autour de Téhéran. L’armée affirme que l’Iran est aujourd’hui « plus proche que jamais » de se doter de l’arme nucléaire et présente cette intervention comme une réponse directe à « une menace existentielle ».
L’armée israélienne affirme qu’elle frappera « partout où cela s’avérera nécessaire » pour protéger ses citoyens, laissant planer la possibilité de nouvelles offensives.
Cette escalade marque un tournant majeur dans les tensions régionales, alors que l’Iran n’a pour l’heure pas encore officiellement réagi. Plusieurs sources locales font état de dégâts importants et de victimes civiles, bien que les chiffres exacts restent inconnus.
La communauté internationale, déjà inquiète depuis l’annonce d’un raid israélien quelques heures plus tôt, redoute une riposte immédiate de Téhéran et une possible conflagration régionale.