La colère des taxis a paralysé Paris ce mercredi 11 juin. Des centaines de chauffeurs venus de tout le pays ont mené des opérations escargot et des blocages autour de la capitale, notamment sur le périphérique et jusqu’à Bercy. Leur double revendication : dénoncer la concurrence jugée « déloyale » des VTC et rejeter la nouvelle convention de l’Assurance maladie sur le transport des patients.
Dès 9 heures, plus de 375 kilomètres de bouchons ont été signalés, selon TF1. Malgré un entretien avec le ministre de la Santé, les professionnels se disent trahis par le gouvernement. La Fédération nationale des taxis indépendants (FNTI) dénonce l’absence de progrès malgré les promesses du Premier ministre.
« Il faut instaurer un rapport de force. Les engagements pris n’ont rien donné », déclare Békir Cihan, porte-parole de la FNTI, cité par Franceinfo.
Les chauffeurs redoutent que la régulation envisagée sur les trajets médicaux fragilise encore davantage leur secteur, déjà mis à mal par la montée des plateformes VTC. Une journée noire sur les routes, reflet d’un malaise profond dans la profession.
