Le président américain Donald Trump a déclaré lundi que l’Iran est impliqué dans les négociations en cours concernant la bande de Gaza, qui rassemblent les États-Unis, Israël et le Hamas. « La bande de Gaza fait l’objet de discussions majeures entre les États-Unis, Israël et le Hamas, et l’Iran y joue un rôle », a-t-il annoncé à la presse, à l’issue d’un événement à la Maison Blanche, après son retour de Camp David. Trump n’a pas précisé la nature exacte de la participation iranienne. « Nous verrons ce qui se passera à Gaza. Notre priorité reste la libération des otages », a-t-il ajouté.
Le plan américain en 13 points, présenté aux parties concernées, prévoit une trêve de 60 jours, un échange mutuel de prisonniers, des négociations sur le futur statut de Gaza, ainsi que la remise par le Hamas de dix otages israéliens en vie et des dépouilles de dix-huit autres en deux phases, selon des sources israéliennes, américaines et palestiniennes. Par ailleurs, Donald Trump a justifié l’envoi de la Garde nationale à Los Angeles, malgré la contestation judiciaire lancée par le gouverneur local. Depuis début mars, Israël maintient la fermeture de tous les points de passage vers Gaza. Cette situation alerte les organisations humanitaires, qui craignent une famine imminente pour les 2,4 millions d’habitants de l’enclave.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une plainte pour génocide déposée auprès de la Cour internationale de justice, en lien avec les exactions commises contre la population civile de la région.
