Le Capitaine Ibrahim Traoré a dénoncé les pressions extérieures visant à affaiblir l’Alliance des États du Sahel (AES). Il a lancé cet avertissement lundi, à Ouagadougou, lors de la première exécution officielle de l’hymne Sahel Benkan, entonné simultanément au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Le président burkinabè a affirmé que des puissances étrangères tentaient chaque jour d’amener l’un des trois États membres à se détourner de la Confédération. « Nous sommes approchés tous les jours par ces impérialistes pour amener un des trois à trahir les autres », a-t-il déclaré. Il a fustigé des manœuvres visant à disloquer l’unité du bloc sahélien.
Pour lui, l’unité africaine est difficile à construire mais demeure la seule voie possible. « Il faut qu’on s’unisse. » Traoré estime que ces ingérences cherchent à défendre des intérêts impérialistes au détriment des peuples africains. Il a donc appelé à la vigilance et à la résilience. « On va nous combattre, on continuera à nous combattre, mais nous sortirons victorieux et forts. »
Il a exhorté les populations de l’AES à renforcer leur collaboration pour mieux valoriser les ressources du Sahel. « Le Sahel tout entier est riche, immensément riche. Le Sahel ne restera pas pauvre. Nous continuerons à construire l’AES, à être forts, résilients, faire de l’AES un espace de sécurité totale. »
Depuis sa création, l’AES fait face à des tentatives de déstabilisation, souvent attribuées par ses membres à certaines puissances occidentales, dont la France.
