Le président français Emmanuel Macron a affirmé lundi que la France suit de près la situation des six ressortissants français, dont une députée européenne, arrêtés par Israël à bord de la Flottille de la liberté, interceptée la nuit dernière dans les eaux internationales en route vers Gaza. Au cours d’une conférence de presse à la Conférence des Nations unies sur l’Océan à Nice, Macron a assuré que le Quai d’Orsay a pris toutes les mesures nécessaires pour protéger ces citoyens. « La France est vigilante et se tient aux côtés de ses ressortissants en danger », a-t-il déclaré, précisant que des consignes claires ont été données pour garantir leur assistance consulaire et organiser leur retour au plus vite, dès que les autorisations israéliennes seront obtenues.
Sans qualifier explicitement l’arrestation d’illégale ni confirmer un échange direct avec le Premier ministre israélien, il a insisté sur la permanence des échanges entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays. Au-delà de ce dossier, Macron a réitéré son appel à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, dénonçant une situation « inacceptable » et « honteuse » qui perdure depuis mars. « Ce qui se joue à Gaza est un scandale, une honte », a-t-il martelé, en soulignant l’urgence de lever le blocus humanitaire.
Le président français a également évoqué ses récents échanges avec le président américain Donald Trump et l’émir du Qatar, saluant leur rôle « extrêmement important » dans les négociations en cours. « Il faut obtenir ce cessez-le-feu, la libération des otages et la réouverture des routes humanitaires », a-t-il insisté, appelant les Nations unies et les ONG à intervenir « en toute transparence ».
Pour conclure, Macron a rappelé l’ampleur de la crise humanitaire, évoquant « des enfants et des personnes âgées qui meurent chaque jour à cause du blocus et de l’absence de cessez-le-feu ».