Gaza : LFI dénonce l’arrestation des passagers de la Flotille de la liberté, qualifiant cette action de violation du droit international

Les 12 personnes à bord du navire « Madleen » ont été arrêtées, et leur embarcation a été interceptée par les forces israéliennes, alors que celui-ci se trouvait en dehors des eaux territoriales israéliennes, souligne le parti de gauche dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi. Selon La France Insoumise, cette opération constitue une infraction manifeste au droit international, notamment en ce qui concerne le droit maritime et humanitaire. L’organisation dénonce également l’arrestation des membres de l’équipage et la confiscation de l’aide destinée à une population en détresse, considérant cela comme inacceptable.

LFI appelle la communauté internationale États, Union européenne, Nations unies — à réagir fermement : condamner cette intervention illégale, exiger la libération immédiate et sans condition de tous les membres de l’équipage, et faire pression sur Israël pour qu’elle permette la livraison sans entraves de l’aide humanitaire à Gaza, conformément aux obligations internationales.

Pour le mouvement, il est impératif que tous les acteurs engagés dans la défense des droits humains dénoncent ces violations flagrantes et prennent des mesures pour protéger ces civils. LFI rend également hommage aux personnes qui ont organisé une veillée place de la République dans la nuit.

Les écologistes ont également publié une déclaration dénonçant les actes d’Israël, les qualifiant de violation du droit international. Selon eux, l’interception menée en dehors des eaux israéliennes — témoigne d’un mépris total pour le droit maritime et humanitaire, et appelle à une mobilisation internationale pour garantir la sécurité et la libération des passagers arrêtés.

Ils insistent sur le fait que l’équipage du « Madleen » est composé de civils pacifiques, dont l’unique but est d’apporter une aide symbolique à Gaza. La France, l’Europe, l’ONU et toutes les forces concernées doivent agir pour assurer leur sécurité. Selon eux, l’aide humanitaire devrait être une règle, pas une exception ou une raison d’arrestation.

Pour rappel, ces passagers et membres d’équipage ont été arrêtés dans le cadre d’une opération en haute mer, menée par l’armée israélienne, alors qu’ils tentaient de briser le blocus imposé à la population de Gaza.

La nuit a été particulièrement mouvementée, avec une couverture en temps réel relayée notamment par Rima Hassan. La flottille a d’abord été encerclée par plusieurs navires de la marine israélienne, puis survolée par des drones, qui ont projeté de la peinture blanche sur leur embarcation à des fins de repérage.

Lors de leur progression vers Gaza, ils ont été finalement interceptés en pleine mer, et transférés vers le port d’Ashdod, où ils sont actuellement détenus en attendant d’éventuels interrogatoires.

Israël a indiqué plus tôt qu’il ne comptait pas laisser passer ces navires dans le territoire palestinien et a appelé l’équipage à faire marche arrière. Cependant, Rima Hassan a affirmé sur ses réseaux sociaux que le « Madleen » poursuivrait sa route pour tenter de briser le blocus.

Elle a également averti que la situation pourrait devenir critique durant la nuit, appelant à une vigilance accrue : « C’est une nuit à haut risque. Je vais faire des mises à jour régulières. Si vous ne recevez plus de nouvelles, cela signifie que la connexion a été coupée et qu’une attaque pourrait avoir lieu. »

Pour mémoire, l’équipage de la flottille comprenait notamment six Français et l’activiste Greta Thunberg, tous mobilisés pour alerter sur la situation humanitaire à Gaza. Un précédent navire de cette même flottille avait été ciblé par des drones au large de Malte, le 2 mai dernier.

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