En cas de catastrophe naturelle ou d’acte terroriste, la radio reste un repère pour un quart des Français, révèle un sondage Ifop commandé par l’Arcom. Publiée à l’occasion des Assises de la radio ce 5 juin, l’enquête souligne la résilience de ce média traditionnel dans les moments critiques. Au-delà de sa simple utilisation, 85 % des sondés considèrent la radio comme un outil essentiel en période de crise. Ils la jugent rapide pour délivrer des informations vitales (87 %), utile pour entendre des experts ou des témoins (82 %) et efficace pour guider les gestes de protection (82 %).
Mais la radio ne se limite pas à informer. Pour 84 % des personnes interrogées, elle aide à rompre l’isolement, à se divertir et à maintenir un lien avec le monde extérieur. Elle joue donc un rôle psychologique et social central dans des contextes tendus. L’exemple récent du black-out électrique du 28 avril, ayant touché l’Espagne, le Portugal et le sud-ouest de la France, a ravivé ce constat. La présidente de Radio France, Sibyle Veil, rappelait alors que « la radio reste un roc », grâce à des infrastructures autonomes et robustes, accessibles à tous avec un simple poste et deux piles.
En parallèle, l’audience reste disputée : France Inter maintient son leadership, tandis que RTL repasse devant franceinfo, signe que la confiance des auditeurs continue de se jouer entre les grands acteurs historiques.