Une position de l’armée malienne a été la cible d’une offensive menée par des groupes armés terroristes mercredi 4 juin 2025 à Tessit, dans la région de Gao, au nord du Mali. L’état-major des forces armées a confirmé l’attaque, précisant que des patrouilles aériennes ont été immédiatement déployées en riposte. Dans un communiqué publié par la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), l’armée a fait état d’un assaut sur son camp à Tessit aux alentours de 15h. Aucun bilan n’a encore été communiqué.
Cette zone, frontalière du Niger et du Burkina Faso, reste fortement exposée aux violences jihadistes, notamment celles du groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS). Il s’agit de la quatrième attaque en moins d’une semaine contre les forces maliennes. Le 30 mai, des postes de sécurité à Tanabougou et Sirakorola, dans la région de Koulikoro, ont été simultanément pris pour cibles. D’après l’armée, les assaillants avaient été repoussés sans pertes majeures annoncées.
Le 1er juin, le camp militaire de Boulkessi, situé dans la région de Douentza, a à son tour subi une attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda. Selon les autorités militaires, les forces maliennes ont opposé une résistance déterminée avant de se replier.
Le lendemain, des terroristes ont lancé une double attaque contre le camp Fort Cheick Sidi Békaye et l’aéroport de Tombouctou. Grâce à la réaction rapide des soldats, l’assaut a été contenu. Le bilan fourni fait état de 14 combattants ennemis tués, 31 capturés et plusieurs équipements saisis.
En parallèle, le 3 juin, des frappes aériennes ciblées ont été menées contre des positions de groupes armés dans les régions de Mopti et Douentza. Les autorités affirment que ces opérations ont désorganisé les structures des terroristes et causé d’importantes pertes dans leurs rangs.
Face à cette recrudescence des violences, l’armée malienne poursuit ses opérations de sécurisation sur l’ensemble du territoire.
