Le chef de file du Parti démocrate sud-coréen, Lee Jae-myung, a remporté l’élection présidentielle anticipée, succédant ainsi à Yoon Suk Yeol, écarté du pouvoir après avoir imposé la loi martiale.
Avec plus de 98 % des suffrages dépouillés, Lee Jae-myung dépasse les 49 % de voix, contre environ 41 % pour son principal adversaire, Kim Moon-soo, représentant du parti conservateur Pouvoir au peuple. Ce dernier a reconnu sa défaite avant même la fin officielle du dépouillement.
Ce scrutin exceptionnel fait suite à une crise institutionnelle déclenchée en décembre par la décision controversée de Yoon Suk Yeol d’instaurer la loi martiale. La mesure a provoqué une vague d’indignation et conduit à sa destitution par le Parlement, puis à sa révocation par la Cour constitutionnelle en avril.
L’élection de Lee Jae-myung marque un tournant dans la vie politique sud-coréenne, mettant fin à une période d’instabilité et redonnant les rênes du pouvoir au principal parti d’opposition.