Solange Amichia, Directrice générale du CEPICI, affirme que l’Afrique n’a pas peur de la technologie, elle l’embrasse. Selon elle, la jeune génération africaine utilise déjà l’intelligence artificielle dans ses loisirs, facilitant ainsi l’adoption des outils numériques. Amichia souligne que la Côte d’Ivoire, riche en matières premières comme le cacao, la noix de cajou, la bauxite et le manganèse, cherche à attirer des investisseurs capables de transformer ces ressources localement, pour créer de la valeur ajoutée.
Elle dénonce le principal frein au développement : le manque d’infrastructures modernes, notamment portuaires. Elle appelle à renforcer le commerce intra-africain en éliminant barrières douanières et en améliorant les routes, afin que les entreprises produisent pour un marché africain déjà existant.
Le pays mise aussi sur le développement de zones industrielles, de plateformes logistiques, et sur des secteurs clés tels que le BTP, la logistique, l’énergie et l’exploitation minière. Avec 75 % de sa population âgée de moins de 35 ans, la Côte d’Ivoire investit massivement dans la formation de sa jeunesse pour répondre aux besoins du marché du travail.