Le gouvernement burkinabè a vigoureusement contesté les informations diffusées par Radio France Internationale (RFI), faisant état d’exécutions de civils dans le nord du pays. Dans un communiqué officiel, le ministère de la Défense a qualifié ces accusations de « totalement infondées ». Selon les autorités, le média français actuellement suspendu au Burkina a évoqué la mort de plus de 100 civils dans plusieurs localités de la région sahélienne, en imputant ces violences aux Forces armées et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).
Le général Célestin Simporé, ministre de la Défense, a dénoncé une tentative de déstabilisation. À ses yeux, ces propos sont non seulement « graves et diffamatoires », mais relèvent également d’une stratégie visant à saper la crédibilité des institutions sécuritaires. « Ces accusations portent atteinte à l’image des Forces de défense et de sécurité, ainsi qu’aux VDP qui se battent chaque jour pour sécuriser le territoire et protéger les citoyens », a-t-il souligné.
Le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire respecter les droits humains dans toutes les opérations de sécurisation. Il a en outre mis en garde contre la diffusion de contenus qu’il juge propagandistes, susceptibles d’alimenter les divisions internes.
Enfin, il a assuré que l’État reste déterminé à poursuivre la lutte contre le terrorisme, avec pour priorité la protection de toutes les populations sur l’ensemble du territoire national.