Plus de cinquante chefs d’État et de gouvernement sont attendus à Nice, dans le sud-est de la France, du 9 au 13 juin 2025, pour la troisième conférence des Nations unies sur l’océan. Ce sommet international, coorganisé par la France et le Costa Rica, vise à mobiliser tous les acteurs autour de la protection et de l’usage durable des mers. L’ONU a détaillé le programme de cette rencontre majeure : dix sessions plénières, autant de tables rondes thématiques, une zone bleue réservée aux délégations officielles et divers forums parallèles ponctueront les cinq jours de travaux. L’événement s’ouvrira le 8 juin, Journée mondiale de l’océan, par une grande parade maritime dans la baie des Anges.
Le sommet devrait déboucher sur l’adoption du Plan d’action de Nice, présenté comme un équivalent maritime de l’accord de Paris sur le climat. L’objectif est clair : obtenir des engagements chiffrés, assortis d’échéances précises et de mécanismes de suivi. « Zéro rhétorique, résultats maximum », a martelé Maritza Chan Valverde, ambassadrice du Costa Rica à l’ONU. Nice s’est mobilisée pour accueillir les quelque 30 000 participants attendus. Entre autres mesures, le tramway sera gratuit pour tous du 6 au 8 juin afin de faciliter les déplacements et éviter les embouteillages. Côté sécurité, un dispositif exceptionnel est prévu : plus de 4 000 agents, 40 unités mobiles, des tireurs d’élite, un système anti-drone et une surveillance renforcée des ports et zones maritimes.
La conférence s’inscrit dans une dynamique internationale entamée à New York en 2017, puis poursuivie à Lisbonne en 2022. Dès le 28 mai, une campagne de sensibilisation impliquant des organisations de la société civile a été lancée sur place. Avec cette troisième édition, l’ONU espère accélérer les efforts pour préserver l’un des biens les plus vitaux et menacés de la planète : l’océan.
