Le président ougandais Yoweri Museveni a publiquement demandé pardon aux citoyens pour les erreurs commises sous son régime depuis 1986. Accompagné de son épouse Janet Museveni, il a lu une prière de repentance, samedi, lors d’une cérémonie religieuse organisée par leur fille. « Nous assumons humblement la responsabilité de toutes les erreurs commises par nous-mêmes, nos agents et nos représentants », ont-ils déclaré, admettant un certain laxisme, une négligence et un manque de diligence dans la gouvernance.
Cette confession intervient dans un contexte politique tendu. Le pouvoir est accusé de réprimer l’opposition : le garde du corps de l’opposant Bobi Wine aurait récemment été torturé, tandis que l’ex-candidat Kizza Besigye reste détenu au-delà de la limite légale, sans jugement.
Officiellement, Museveni n’a pas encore annoncé s’il se représentera à l’élection présidentielle de janvier 2026. Mais les propos menaçants de son fils, chef de l’armée, laissent peu de doute sur les intentions du clan au pouvoir.