Au moins 49 Palestiniens ont perdu la vie lundi matin dans deux frappes aériennes israéliennes ayant visé des civils réfugiés dans une école à Gaza-ville et un immeuble résidentiel à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza. Selon une source médicale citée par Anadolu, la frappe sur l’école Fahmi Al-Jirjawi, située dans le quartier al-Daraj, a fait au moins 30 morts. L’établissement abritait des personnes déplacées. Des images choquantes circulent sur les réseaux sociaux, montrant des corps calcinés, des enfants en feu et des survivants hurlant au milieu des flammes.
Un incendie s’est propagé rapidement après l’explosion, consumant les tentes et les abris de fortune. Des témoins présents sur place ont décrit une scène d’horreur, faite de cris, de fumée et de chaos. L’armée israélienne a revendiqué la frappe, affirmant que le lieu visé servait de centre de commandement au Hamas. Aucune preuve n’a été fournie à ce sujet.
Parallèlement, une autre attaque israélienne a tué 19 personnes dans une maison à Jabalia, selon des sources hospitalières. Le bâtiment, où s’étaient réfugiées plusieurs familles, a été entièrement détruit. Là aussi, des dizaines de civils étaient présents au moment de l’impact. Ces bombardements s’inscrivent dans une campagne militaire israélienne entamée en octobre 2023. Depuis le début de l’offensive, plus de 53 900 Palestiniens ont été tués, dont une majorité de femmes et d’enfants.
La communauté internationale continue d’appeler à un cessez-le-feu, en vain. Israël maintient ses opérations militaires malgré les critiques croissantes. En novembre dernier, la Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Par ailleurs, Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de justice dans le cadre de son intervention à Gaza.