Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a annoncé que les élections législatives se tiendront le 5 juin 2025, selon un décret controversé. Ce dernier, critiqué par l’opposition, impose des restrictions aux candidats indépendants, exigeant qu’ils n’aient pas appartenu à un parti politique depuis au moins un an.
Le parti CNL de Agathon Rwasa, écarté de la direction en mars 2024, a dénoncé cette loi comme visant à exclure son leader et ses partisans, qui ne pourront pas se présenter en tant qu’indépendants. Rwasa, ancien chef rebelle, avait obtenu la deuxième place lors de la présidentielle de 2020.
Les élections législatives auront lieu dans cinq nouvelles circonscriptions, et le nombre de députés sera maintenu à 100, avec une répartition de 60% de Hutu et 40% de Tutsi. Le même jour, les Burundais éliront leurs conseillers communaux, qui désigneront deux sénateurs par province (un Hutu et un Tutsi) lors d’un second vote prévu le 23 juillet.