Côte d’Ivoire : Guillaume Soro accuse Ouattara de violer la Constitution pour briguer un 4e mandat

 

 

En terre ivoirienne, Guillaume Soro dénonce une nouvelle « forfaiture ». En réaction à l’annonce du président Alassane Ouattara de se présenter à la présidentielle d’octobre 2025, l’ancien Premier ministre ivoirien, en exil, a fustigé un « quatrième mandat illégal », dénonçant une violation flagrante de la Constitution.

Dans un message publié mardi 29 juillet, G. Soro affirme que cette décision ne surprend guère. Il y voit la suite logique d’un « simulacre de suspense » destiné à faire passer, selon lui, une nouvelle « atteinte à la Loi fondamentale ». Il rappelle qu’en 2020 déjà, Ouattara avait invoqué un « cas de force majeure » pour justifier un troisième mandat controversé.

Cinq ans plus tard, les mêmes justifications refont surface : sécurité nationale, défis économiques, impératifs de stabilité. Pour Soro, ces arguments sont « éculés » et ne visent qu’à « justifier l’injustifiable ».

« Alassane Ouattara ne veut pas quitter le pouvoir », tranche-t-il. Il le qualifie de « dictateur » prêt à sacrifier la paix sociale et la stabilité du pays à sa soif de pouvoir. L’ancien président de l’Assemblée nationale accuse également le régime d’avoir « bâillonné la démocratie », « embastillé l’opposition » et manipulé la liste électorale.

Face à ce qu’il décrit comme une dérive autoritaire, Soro appelle les Ivoiriens à assumer leur « responsabilité historique » : se soumettre ou défendre, dans la légalité, la Constitution, la justice et la liberté.

Partage:
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *