Le gouvernement français a adopté lundi une loi spéciale visant à assurer le financement de l’État et des collectivités territoriales jusqu’à l’adoption du budget 2026, tout en maintenant les services publics essentiels.
Selon les autorités, cette loi « n’est pas un budget » mais permet de garantir le paiement des fonctionnaires, le fonctionnement des écoles et des commissariats, ainsi que le service de la dette publique, alors que les discussions parlementaires sur le budget restent en cours. Le déficit total des administrations publiques devra rester inférieur à 5 % en 2026.
Le ministère des Finances a précisé que cette mesure entraîne des conséquences indirectes, notamment le retard de certaines aides comme MaPrimeRénov’ et la suspension temporaire de 3 200 créations de postes dans la justice et au ministère de l’Intérieur.
Les débats parlementaires reprendront le 5 janvier pour finaliser le budget. La porte-parole du gouvernement a insisté sur la nécessité de conclure rapidement : « Le service minimum offert par cette loi spéciale ne répond ni aux urgences ni aux attentes des Français. Il est impératif d’adopter un budget complet dès janvier ».




