
L’Algérie a enregistré une croissance de 3,9 % au deuxième trimestre 2025, contre 3,7 % un an plus tôt, selon l’Office national des statistiques (ONS). Cette progression modeste s’explique par la reprise de l’activité économique et le dynamisme de secteurs non pétroliers, tandis que le poids des hydrocarbures continue de peser sur l’économie.
Le PIB nominal a atteint 9 410 milliards de dinars (environ 52,5 milliards d’euros), soit une hausse de 5,1 %, soutenue par une progression limitée des prix (+1,1 %). Le PIB hors hydrocarbures a crû de 5,3 %, contre 4,4 % en 2024, grâce à la montée du commerce (+6,7 %), de l’industrie (+6,4 %), de l’agriculture (+4,5 %) et du secteur de l’électricité et du gaz (+9,7 %).
Malgré ces signes positifs, le secteur des hydrocarbures, principal moteur fiscal et générateur de devises, s’est contracté de 1,2 %. La production brute a reculé, tandis que le raffinage et la cokéfaction ont progressé de 9 %, mais leur poids reste limité. La valeur nominale du secteur a chuté à 1 556,8 milliards de dinars (8,7 milliards d’euros), contre 1 720 milliards un an plus tôt.




