Meta a présenté mercredi 17 septembre ses nouvelles lunettes connectées équipées d’un écran dans les verres et dopées à l’intelligence artificielle. Mark Zuckerberg les voit comme le futur remplaçant du smartphone, une vision qui coûte déjà des milliards au groupe.
Dévoilées lors de la conférence Meta Connect en Californie, les Meta Ray-Ban Display affichent messages et vidéos directement dans le champ de vision, commandées par gestes via un bracelet. « Notre objectif est de créer des lunettes élégantes qui offrent une superintelligence personnelle et une présence renforcée grâce à des hologrammes réalistes », a déclaré Zuckerberg.
Commercialisées à partir du 30 septembre à 799 dollars (675 euros), elles s’ajoutent à la gamme lancée en 2023. Meta élargit aussi son offre avec les Oakley Meta Vanguard (499 dollars), attendues fin octobre, et de nouvelles Ray-Ban Meta à partir de 379 dollars. Les modèles proposent photos et vidéos mains libres, traduction instantanée, recettes assistées par IA ou encore amélioration sonore des conversations.
Le partenariat avec EssilorLuxottica (Ray-Ban, Oakley) s’intensifie, consolidant le succès commercial des Ray-Ban Meta, déjà plusieurs millions d’unités vendues.
Mais la stratégie pèse lourd : la branche Reality Labs accuse une perte trimestrielle de 4,5 milliards de dollars, pour seulement 370 millions de revenus.
Le marché mondial des lunettes intelligentes, estimé à 2 milliards de dollars en 2024, pourrait dépasser 8 milliards d’ici 2030, selon Grand View Research. Reste à voir si Meta transformera enfin son pari sur le métavers en succès rentable.
