Le Maroc se positionne au deuxième rang africain en matière de dépenses sociales, consacrant près de 2 % de son PIB à la protection sociale. Ce programme ambitieux, salué par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, incarne des valeurs fortes de solidarité, justice sociale et cohésion nationale. En 2025, le budget alloué atteint 26,5 milliards de dirhams (2,65 milliards USD), avec une hausse prévue à 29 milliards en 2026. Ce dispositif cible environ 4 millions de ménages, soit 60 % des familles exclues des régimes d’allocations familiales, en leur offrant un soutien mensuel variant de 500 à 1 200 dirhams selon leur situation.
Depuis son lancement en décembre 2023, la plateforme numérique www.asd.ma a facilité l’accès aux aides pour près de 12 millions de bénéficiaires. Parmi eux, 3,2 millions bénéficient aussi de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO). Le programme couvre plus de 5,5 millions d’enfants et plus d’un million de personnes âgées de plus de 60 ans, avec des allocations forfaitaires pour préserver leur dignité et leur pouvoir d’achat. En 2024, 25 milliards de dirhams avaient déjà été mobilisés.
Pour lutter contre le décrochage scolaire, 1,8 million de familles, soit 3,1 millions d’élèves, reçoivent une aide de 200 à 300 dirhams par enfant, limitée à six enfants par ménage. Ce soutien profite majoritairement aux zones rurales (61 %), un choix stratégique pour réduire les inégalités, notamment chez les filles. Aujourd’hui, 75 % des enfants de 6 à 20 ans bénéficient d’un soutien scolaire.
Par ailleurs, un programme de prime à la naissance a été mis en place : 2 000 dirhams pour le premier enfant, 1 000 pour le second. En janvier 2025, 42 800 familles avaient déjà reçu cette aide, visant à améliorer la santé maternelle et infantile, encourager la vaccination et assurer un bon départ dans la vie.