En marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan, le Gabon multiplie les rencontres stratégiques pour accélérer sa transformation économique. Conduite par Henri-Claude Oyima, ministre d’État en charge de l’Économie, et Louise Pierrette Mvono, ministre de la Planification, la délégation gabonaise cherche à mobiliser des financements innovants.
Ces assises, qui se tiennent du 26 au 30 mai 2025 autour du thème « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique », réunissent plus de 6 000 participants, dont des chefs d’État, ministres, gouverneurs de banques centrales et investisseurs. Elles visent à promouvoir une croissance inclusive en s’appuyant sur les ressources internes du continent.
Dans son discours, le président ivoirien Alassane Ouattara a salué les résultats obtenus par la BAD sous la présidence d’Akinwumi Adesina. Il a mis en avant la stratégie des « High 5 » (électrifier, nourrir, industrialiser, intégrer l’Afrique et améliorer la vie des populations), et rappelé les investissements de la banque, notamment les 55 milliards de dollars injectés dans les infrastructures.
Le Gabon, partenaire engagé de la BAD, veut profiter de cette plateforme pour renforcer l’intégration régionale et appuyer des projets structurants dans un contexte de transition. L’élection du successeur d’Adesina, prévue à l’issue de la rencontre, marquera une étape clé pour l’avenir de l’institution.
Les gouverneurs de la circonscription Afrique centrale appellent à la continuité des réformes. Malgré les incertitudes économiques mondiales, ils notent une hausse notable des financements de la BAD pour leur région en 2024.