Les conséquences de la cyberattaque visant La Poste continuent de se faire sentir, même si son intensité a fortement diminué, selon la direction de la communication du groupe citée par Franceinfo. L’offensive, déclenchée en début de semaine, n’est donc pas totalement contenue.
Depuis lundi, plusieurs filiales du groupe postal subissent des dysfonctionnements, à un moment stratégique marqué par le pic d’activité lié aux fêtes de fin d’année. Le suivi des colis a été particulièrement affecté, tout comme l’accès à certains documents via la plateforme Digiposte.
Mardi, le groupe de hackers prorusse Noname057(16) a revendiqué l’attaque, information confirmée par le parquet de Paris. À la suite de cette revendication, une enquête judiciaire a été ouverte pour entrave au fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données. Les investigations ont été confiées à l’Unité nationale cyber de la gendarmerie ainsi qu’à la Direction générale de la sécurité intérieure.
Ce collectif est déjà connu des autorités françaises pour avoir ciblé, par le passé, plusieurs institutions publiques, notamment le ministère de la Justice, le Conseil d’État et diverses collectivités territoriales. En juillet dernier, le parquet de Paris avait annoncé le démantèlement de leur serveur central, sans pour autant mettre fin à leurs capacités de nuisance.
La Poste assure poursuivre ses efforts pour rétablir l’ensemble de ses services et renforcer la sécurité de ses systèmes informatiques, dans un contexte de vigilance accrue face à la multiplication des cyberattaques visant les infrastructures sensibles.


