Ghana : le comité de révision de la Constitution propose un mandat présidentiel de cinq ans

Au Ghana, le Comité chargé de la révision de la Constitution recommande d’allonger le mandat présidentiel du Ghana d’un an, passant de quatre à cinq ans. L’objectif est de permettre aux gouvernements de mieux gérer et de mettre en œuvre leurs politiques sans être freinés par un calendrier électoral trop court.

Le professeur Henry Kwasi Prempeh, président du Comité, a précisé que cette proposition n’inclut pas de possibilité de troisième mandat pour les présidents. « Nous n’avons pas trouvé de justification pour un troisième mandat », a-t-il expliqué, tout en rappelant que le président John Dramani Mahama n’était pas favorable à cette option. Le Comité s’est concentré sur l’efficacité de la gouvernance plutôt que sur les limites de mandats.

Les discussions ont pris en compte les avis de personnalités éminentes, dont d’anciens chefs d’État, qui estiment que quatre ans ne suffisent pas pour gouverner efficacement. Selon le professeur Prempeh, la tendance mondiale s’oriente désormais vers des mandats de cinq ans, et une partie importante d’un mandat de quatre ans est souvent perdue à cause des transitions administratives et des campagnes électorales.

Pour y remédier, le Comité propose de mieux encadrer les périodes de campagne afin de réduire les activités politiques prolongées qui nuisent à la gouvernance. L’objectif final est de donner aux gouvernements le temps nécessaire pour concrétiser leurs politiques sans la pression constante des élections.

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