Le prix de l’or a atteint un nouveau sommet lundi, à 4.383,76 dollars l’once, dépassant son précédent record établi en octobre. Cette hausse s’explique par les anticipations de nouvelles baisses des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine en 2026.
Des indicateurs économiques publiés la semaine dernière montrent un affaiblissement du marché du travail aux États-Unis et un ralentissement de l’inflation. Ces signaux renforcent l’hypothèse d’un assouplissement supplémentaire de la politique monétaire, favorable aux actifs non rémunérés comme l’or.
La dynamique haussière est également soutenue par un climat d’incertitude persistante. Les tensions géopolitiques, les blocages budgétaires à Washington et la guerre commerciale menée par Donald Trump ont renforcé l’attrait du métal jaune, considéré comme une valeur refuge face à la fragilisation du dollar.
En octobre, l’or avait déjà atteint un pic à 4.381,52 dollars l’once, soit une progression de 67 % depuis le début de l’année. Cette envolée avait été suivie d’une correction de plus de 5 % liée à des prises de bénéfices, un mouvement comparable à ceux observés au début de la pandémie de Covid-19 en 2020.
