Chaque 20 décembre, le monde célèbre la Journée internationale de la solidarité humaine, proclamée par l’ONU en 2006. Cette journée rappelle l’importance d’une entraide effective et d’actions collectives pour surmonter les défis mondiaux tels que la pauvreté, les inégalités et les crises humanitaires.
Dans un entretien accordé à Radio Sêdohoun, Durand Degan, expert en coopération internationale et président de l’ONG Espoir et Nature, a insisté sur le rôle central de la solidarité dans le développement durable. Pour lui, celle-ci ne se limite pas à l’assistance ponctuelle mais inclut la coopération, le partage équitable des ressources et l’inclusion sociale. Elle doit permettre aux populations vulnérables de devenir actrices de leur propre développement.
Selon D. Degan, la solidarité doit se promouvoir à plusieurs niveaux : au niveau institutionnel, par des politiques publiques inclusives garantissant l’accès à l’éducation, à la santé et aux opportunités économiques ; au niveau humanitaire, en privilégiant l’autonomisation et la résilience plutôt que l’assistanat ; et au niveau individuel, à travers le bénévolat, le partage de compétences et le soutien aux initiatives locales.
Il plaide également pour un accompagnement constant des associations et organisations communautaires par les élus et gouvernements locaux. La sensibilisation, l’éducation et l’implication des populations dès le plus jeune âge sont essentielles pour transformer cette valeur universelle en actions concrètes et durables.
Pour Durand Degan, la solidarité doit être quotidienne, locale et internationale, afin de construire une société plus juste, humaine et résiliente.
