Algérie : le premier Parlement de l’enfant installé à l’APN le 22 décembre

 

 

L’Algérie s’apprête à franchir un cap inédit dans la promotion de la citoyenneté des jeunes avec l’installation, le 22 décembre 2025, du tout premier Parlement de l’enfant algérien au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN). Cette instance exercera un mandat de deux ans, couvrant la période 2025-2027.

La création de ce Parlement marque une avancée majeure dans l’intégration des enfants au processus de participation citoyenne. Les jeunes membres ont été sélectionnés à l’issue de plusieurs mois de préparation, sur la base de critères académiques précis, et proviennent de l’ensemble des wilayas du pays. L’objectif est de leur offrir un cadre institutionnel leur permettant de débattre, de s’exprimer et de s’initier aux mécanismes de la vie publique.

Le projet est le fruit d’une coordination entre la Commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l’APN et le ministère de l’Éducation nationale. Cette collaboration a permis de définir les modalités de fonctionnement de l’instance et son orientation pédagogique.

Placée sous le patronage du président de l’APN, Ibrahim Boughali, cette initiative entend transformer l’apprentissage théorique des valeurs démocratiques en une expérience concrète. Les enfants siégeront dans un cadre inspiré du fonctionnement parlementaire, aborderont des questions liées à l’enfance et pourront formuler des propositions destinées aux responsables institutionnels.

Au-delà de son caractère symbolique, le Parlement de l’enfant vise à renforcer la culture citoyenne dès le plus jeune âge, à promouvoir les droits de l’enfant et à encourager une participation active à la vie publique. Pour les autorités, il s’agit d’un outil pédagogique destiné à inculquer les valeurs de dialogue, de responsabilité et de respect des institutions.

Avec cette première installation, l’Algérie ouvre un nouvel espace d’expression pour les enfants et pose les bases d’une éducation civique plus participative, tournée vers l’avenir du pays.

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