La Tunisie n’a pas été épargnée par le tirage au sort de la Coupe du monde 2026. Placés dans le groupe F, les Aigles de Carthage affronteront les Pays-Bas, le Japon et une sélection européenne issue des barrages (Pologne, Albanie, Suède ou Ukraine). Naïm Sliti, 33 ans, cadre de l’équipe nationale avec 82 sélections et joueur d’Al-Shamal au Qatar, admet la complexité du défi.
Il rappelle que la Tunisie pouvait s’attendre à une poule relevée en raison de son classement dans le troisième chapeau. Il note que le troisième adversaire, encore inconnu, sera forcément européen et donc d’un niveau élevé.
À propos des Pays-Bas, Sliti situe cette équipe parmi les meilleures d’Europe. Il souligne la qualité de ses joueurs à chaque poste, citant Van Dijk, Aké, Dumfries, De Ligt, De Jong ou Depay. Il voit dans cette sélection une formation expérimentée, habituée des grands tournois et capable de produire un football abouti.
Il met aussi en garde contre le Japon, qu’il juge très dangereux. Il se souvient de deux confrontations récentes : une victoire tunisienne 3-0 en 2022, puis une défaite 2-0 un an plus tard. Il dit avoir été marqué par la cohésion, la vitesse, la technique et la précision du jeu japonais. Il rappelle que le Japon participe régulièrement au Mondial et qu’il reste sur une victoire en amical contre le Brésil (3-2). Pour lui, il s’agit de la meilleure équipe d’Asie.
Concernant le dernier adversaire, Sliti estime que la Pologne, la Suède, l’Albanie et l’Ukraine sont proches en niveau. Il considère toutefois la Pologne plus expérimentée et portée par Robert Lewandowski, buteur de classe mondiale.
Interrogé sur les ambitions tunisiennes, il affirme que la Tunisie a les moyens de rivaliser. Il rappelle que plusieurs joueurs s’apprêtent à disputer leur troisième Coupe du monde. Il insiste aussi sur le parcours solide des éliminatoires, marqué par une qualification sans but encaissé et un nul récent face au Brésil (1-1). Il reconnaît la difficulté du groupe, mais refuse toute fatalité. Il appelle à réussir d’abord la CAN au Maroc, qu’il voit comme une excellente préparation avant le Mondial.



