Le Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire Robert Beugré Mambé a officiellement lancé ce mardi le Programme d’Investissement en Protection sociale dans les secteurs agricole et informel (PIPS), destiné à renforcer la couverture sociale des producteurs agricoles et des travailleurs de l’économie informelle.
La cérémonie s’est tenue à Abidjan-Plateau en présence du ministre d’État en charge de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, ainsi que de la représentante par intérim de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, Bintia Stephen Tchicaya, accompagnée de membres de la société civile et des organisations professionnelles.
Le Premier Ministre a souligné l’importance de cette étape dans la mise en œuvre de l’agenda social du gouvernement. « Ce programme traduit notre engagement pour une Côte d’Ivoire inclusive et solidaire, où chacun peut bénéficier d’une protection sociale effective », a-t-il déclaré. Il a remercié la FAO pour son appui technique et financier, qui a été déterminant dans l’élaboration du programme, le présentant comme une première en Afrique de l’Ouest.
Selon le ministre Adama Kamara, le PIPS devrait transformer significativement le paysage socio-économique. Il sera déployé dans les neuf agropoles du pays et contribuera à la création de centaines de milliers d’emplois, à l’autonomisation des femmes, à l’augmentation des recettes publiques et à la réduction des vulnérabilités dans les zones rurales. Le programme permettra aussi à des millions d’acteurs agricoles et informels d’accéder aux dispositifs de la Couverture Maladie Universelle (CMU) et du Régime Social des Travailleurs Indépendants (RSTI), renforçant ainsi le système de protection sociale ivoirien.
« Le PIPS montre notre détermination à intégrer pleinement les acteurs clés du développement national dans la protection sociale », a insisté le ministre. Conçu pour s’aligner sur la Stratégie Nationale de Protection Sociale et le Plan National de Développement 2021–2025, le programme vise à mobiliser 7 000 coopératives agricoles et artisanales comme leviers de formalisation sociale et de progrès partagé.




