La Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale a validé à l’unanimité le budget 2026 de l’État ivoirien. Le texte prévoit une hausse d’environ 13 % par rapport à l’année précédente.
Les recettes fiscales attendues s’élèvent à 8 193,8 milliards Fcfa. Ce montant dépasse largement les performances de 2025 mais reste inférieur aux besoins du pays. Le représentant du chef de l’État affirme que ce niveau peut progresser grâce à une augmentation du nombre de contribuables et à l’intégration du secteur informel.
Le ministère du Commerce mène un recensement national des commerçants. Cette opération vise à fournir des cartes d’identification et à faciliter leur entrée dans le système fiscal. Le gouvernement élargit également la base des contribuables avec des survols par drones destinés à l’actualisation du cadastre. Il s’appuie aussi sur la facture normalisée électronique mise en place récemment.
Le budget global de l’État pour 2026 dépasse 17 000 milliards Fcfa. Le service de la dette représente 38,47 % de ce montant. Le ratio charge financière de la dette sur recettes fiscales atteint 21,4 %. Le représentant du chef de l’État assure que les indicateurs confirment la soutenabilité de la dette. Il évoque une tendance à la baisse des principaux ratios grâce à la consolidation budgétaire et à une gestion active des engagements publics.
La Commission a relevé un manque d’enseignants en sciences. Elle a demandé une réponse urgente. Le représentant du chef de l’État rappelle que la formation des ressources humaines demeure une priorité. Un tiers du budget national est consacré au capital humain. Le gouvernement prévoit le recrutement de 34 802 fonctionnaires en 2026 mais la Commission réclame des mesures ciblées pour combler les besoins dans les disciplines scientifiques.




