Le fabricant français de cœur artificiel Carmat pourra continuer son activité après que le tribunal de Versailles a validé, le 1er décembre, la seule offre de reprise en lice. Cette offre, déposée par Pierre Bastid, président du conseil d’administration, prévoit la cession de l’entreprise à une nouvelle entité, la SAS Carmat, qui prendra le relais des opérations.
Sur les 127 salariés de l’entreprise, 88 seront conservés, tandis que 39 seront licenciés pour motif économique. La reprise, financée à parts égales entre Pierre Bastid et la holding Santé Holding de la famille Ligresti, s’inscrit dans le cadre du redressement judiciaire de Carmat, en grande difficulté financière depuis plusieurs mois.
Fondée en 2008, Carmat est l’une des rares sociétés au monde à développer un cœur artificiel complet, combinant l’expertise du chirurgien Alain Carpentier et de Matra Defense. L’entreprise avait connu plusieurs rebondissements, notamment le rejet d’une précédente offre de reprise en septembre faute de financement suffisant.




