À 18 ans, Lamine Yamal s’impose déjà comme l’un des joueurs les plus prometteurs du football mondial. Brillant avec le FC Barcelone et décisif avec la Roja, le jeune ailier a néanmoins connu une période d’hésitation entre l’Espagne, où il a grandi, et le Maroc, le pays de son père. Dans un entretien accordé à CBS News, il revient sur ce choix qu’il décrit comme évident… mais pas dénué de sentiments.
Yamal explique qu’au moment de prendre sa décision, il n’a ressenti aucun doute. Pourtant, il admet que son cœur l’a poussé un temps vers le Maroc, surtout après le parcours historique des Lions de l’Atlas en 2022. “Quand le Maroc a atteint les demi-finales de la Coupe du monde, je rêvais de jouer pour le Maroc au fond de moi, mais je n’ai jamais douté au moment décisif”, confie-t-il.
Ce tiraillement a cependant laissé place à une réflexion plus rationnelle. L’Espagne s’est imposée à lui comme la voie la plus cohérente pour son avenir professionnel : son pays de formation, son environnement quotidien, et une sélection qui lui offre, selon ses mots, “un accès plus direct aux compétitions majeures et à la possibilité de gagner la Coupe du monde”. Il estime aussi que la visibilité et l’intensité du football européen jouent un rôle déterminant dans une carrière internationale.
Pour autant, Yamal ne renie rien de ses origines. Il affirme conserver un attachement profond au Maroc : “J’aurai toujours de l’affection pour le Maroc. C’est aussi mon pays.” Aucun regret, mais une sensibilité assumée envers ses racines, qu’il dit porter avec fierté.
Lamine Yamal trace ainsi sa route avec la Roja, tout en gardant une part de son histoire tournée vers le Royaume chérifien.
