L’Égypte a annoncé avoir récupéré 17 pièces archéologiques provenant de différentes périodes de son histoire, grâce à une procédure judiciaire menée en Australie. Nabil Habashi, vice-ministre égyptien des Affaires étrangères, a signé à Canberra, avec le ministre australien de l’Intérieur, de l’Immigration et des Arts, Tony Burke, les documents officialisant le retour de ces artefacts. Les autorités n’ont pas précisé la nature exacte des objets ni les conditions de leur sortie du territoire égyptien.
Cette restitution s’inscrit dans les efforts engagés par l’Égypte pour récupérer des antiquités pillées ou volées au fil des décennies. Habashi a salué la décision du gouvernement australien, estimant qu’elle intervient à un moment symbolique, à l’occasion du 75e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays.
Selon les autorités égyptiennes, cette issue résulte d’un suivi constant assuré par l’ambassade d’Égypte à Canberra et le consulat général à Sydney, en lien avec le ministère du Tourisme et des Antiquités. L’affaire avait été portée devant la justice australienne en 2019 et s’est conclue par un arrêt de la Haute Cour, rendu le 3 septembre 2025, ordonnant la saisie des 17 objets détenus par une entreprise privée et leur restitution.
Pays mondialement reconnu pour la richesse de son patrimoine, l’Égypte continue de multiplier les démarches pour rapatrier ses trésors archéologiques, dont certains figurent parmi les plus célèbres au monde, à l’image de la pyramide de Khéops.



