Le journaliste nigéro-ivoirien Serge Mathurin Adou a été condamné à deux ans de prison ferme par le tribunal de Niamey pour « atteinte à la sûreté de l’État », après avoir hébergé un ancien officier burkinabè soupçonné de projet de déstabilisation. Adou a toujours nié les faits, affirmant ignorer l’identité réelle de l’homme qu’il avait aidé.
La Côte d’Ivoire suit le dossier de près et multiplie les démarches diplomatiques pour obtenir une grâce ou un aménagement de peine, insistant sur la protection de ses ressortissants à l’étranger et le respect des droits du journaliste.
Ce cas met en lumière les tensions régionales et les enjeux de coopération entre le Niger, la Côte d’Ivoire et leurs voisins en matière de justice et de sécurité. Une éventuelle grâce permettrait à Adou de rentrer rapidement en Côte d’Ivoire et constituerait un succès diplomatique pour Abidjan.




