L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) confirme qu’aucune preuve scientifique ne lie l’usage du téléphone portable à l’apparition de cancers, selon son dernier avis publié le 26 novembre 2025. Cette évaluation, qui actualise les expertises précédentes, repose sur l’analyse d’environ 250 études jugées robustes parmi plus de 1 000 travaux épidémiologiques et toxicologiques.
Les recherches montrent que les altérations cellulaires observées lors d’expositions aux ondes radiofréquences sont transitoires et réversibles. Les études sur l’humain et l’animal n’apportent pas d’éléments probants permettant d’établir un lien de cause à effet entre ondes des téléphones et cancer.
Malgré ces conclusions rassurantes, l’Anses recommande de rester prudent, surtout pour les enfants, en privilégiant le haut-parleur ou les kits mains libres afin de limiter l’exposition directe. L’agence souligne également l’importance d’un suivi continu, notamment via les registres de cancer et les études en cours, pour détecter d’éventuels effets sur la fertilité ou le fonctionnement cérébral.
Une expertise spécifique sur l’impact des réseaux sociaux sur les adolescents sera publiée en janvier 2026.
