La zone de santé de Moba, dans la province du Tanganyika, affronte une flambée alarmante de choléra. Le médecin chef de zone, Dr Barwine Moma, confirme plus de 640 cas suspects depuis janvier, dont 20 décès. La seule semaine passée a enregistré 94 nouveaux cas, heureusement sans décès.
Les aires de santé situées le long du lac Tanganyika sont les plus touchées. Les habitants continuent d’y puiser l’eau du lac, principale source de contamination. Cette exposition permanente favorise la propagation rapide du vibrion cholérique.
Dr Moma décrit une situation « précaire » : le choléra est désormais présent dans plusieurs aires de santé, mais les équipes manquent d’intrants essentiels. La pénurie de chlore complique la désinfection de l’eau et entrave la prise en charge des malades.
Face à la rupture d’approvisionnement, le médecin appelle les autorités et les partenaires humanitaires à agir sans délai. Il avertit qu’une absence de soutien rapide risque d’aggraver l’épidémie et d’alourdir le bilan humain dans cette zone déjà vulnérable.


