
James Watson, décédé le 7 novembre 2025 à l’âge de 97 ans, restera dans l’histoire comme l’un des codécouvreurs de la structure en double hélice de l’ADN, une avancée majeure qui a transformé la biologie moderne. Ses travaux, menés avec Francis Crick et Maurice Wilkins, lui avaient valu le prix Nobel de médecine en 1962 et un prestige scientifique mondial.
Mais cette réputation s’est fortement dégradée au fil des années. En janvier 2019, Watson avait perdu ses titres honorifiques après avoir affirmé, dans un documentaire télévisé, que les différences de résultats aux tests de QI entre Noirs et Blancs seraient liées à des facteurs génétiques. Ses propos avaient suscité un tollé international, d’autant qu’ils reposaient sur aucune base scientifique un point qu’il reconnaîtra plus tard lui-même.
Cette controverse a éclipsé une partie de son héritage scientifique, rappelant que même les figures majeures de la recherche peuvent être discréditées lorsque leurs déclarations s’écartent des faits établis. Watson laisse ainsi derrière lui un parcours marqué à la fois par une contribution déterminante à la compréhension du vivant et par une chute provoquée par des positions infondées et largement dénoncées.




