Le président angolais João Lourenço a finalement assisté au sommet du G20 à Johannesburg. La présidence angolaise avait pourtant annoncé son indisponibilité pour « raisons de plus grande force ». Il y a participé en qualité de président en exercice de l’Union africaine. Les échanges ont commencé en milieu de matinée sous la direction du chef de l’État sud-africain Cyril Ramaphosa, qui conduit la présidence tournante du G20 depuis décembre 2024.
Le dirigeant angolais est intervenu durant la première session dédiée à la croissance inclusive, au commerce, au financement du développement et au poids de la dette. Il a salué le leadership sud-africain et affirmé que le thème « Solidarité, Égalité et Durabilité » correspond à l’esprit d’Ubuntu et porte les priorités africaines.
Il a présenté les difficultés financières du continent comme l’un des plus grands freins à ses ambitions. Il a exhorté le G20 à accélérer les réformes de la gouvernance financière mondiale et à appuyer la Zlecaf, un marché évalué à 3 400 milliards de dollars.
Sur la dette, il a répété la nécessité d’une restructuration urgente. Il a insisté sur l’impact du coût du service de la dette, qui réduit les budgets consacrés à la santé, à l’éducation et à l’adaptation climatique. Il a réclamé une mise en œuvre plus rapide et plus transparente du Cadre commun du G20.
Ce premier sommet du G20 accueilli sur le sol africain réunit 42 pays, dont les membres du G20, seize nations invitées et six organisations régionales représentant l’Afrique, les Caraïbes et l’Asie de l’Est. La présidence sud-africaine du G20 s’achève le 30 novembre, avant un passage de relais aux États-Unis pour 2026.
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