Prosper Adoukonou, conseiller juridique et membre du Bureau politique national de la FCBE, a clarifié ce samedi la position de son parti sur Radio Sêdohoun. Invité de l’émission « Sans Détour », il a rejeté l’idée d’une « union sacrée » autour de la mouvance présidentielle, estimant que cette responsabilité ne revient pas à l’opposition. Il rappelle que la FCBE s’oppose à la gestion actuelle du pouvoir sans pour autant sombrer dans une contestation systématique.
Interrogé sur l’état de l’opposition, l’acteur politique souligne que, comme dans plusieurs démocraties, elle reste plurielle. Il distingue une opposition « radicale » et une opposition « constructive et de paix », celle portée aujourd’hui par la FCBE. Cette diversité, selon lui, reflète les réalités politiques du pays.
Prosper Adoukonou revient aussi sur l’épineuse question de l’unité d’action. Il affirme que la FCBE a multiplié les efforts pour réunir les forces de l’opposition. Il rappelle que depuis la séparation, la FCBE a plusieurs fois tendu la main au parti Les Démocrates, convaincue qu’une coalition solide pourrait modifier l’équilibre politique actuel. Cependant, il regrette que ces démarches aient été accueillies, selon lui, par des attaques répétées plutôt que par une volonté réelle de collaboration.
Pour le responsable FCBE, le parti Les Démocrates, fort de ses 28 députés, avait les moyens de mener un travail de rassemblement. Il estime que le refus de bâtir cette unité a affaibli l’opposition et contribué à la situation politique actuelle. Il évoque un « malheur », conséquence directe de cette absence de cohésion, et assure qu’un rapprochement sincère entre les deux partis aurait pu transformer le paysage politique.
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