

Invité de l’émission « Sans Détour » de Radio Sêdohoun, ce samedi, Prosper Adoukonou, conseiller juridique et membre du Bureau politique national de la FCBE, a livré une analyse tranchée sur la compétition symbolique entre partis d’opposition. Interrogé sur la notion de « Parti du Peuple », il a estimé qu’aucune formation politique ne peut prétendre à un tel monopole. Pour lui, chaque parti naît d’une vision, gagne ou perd la confiance des citoyens, mais aucun ne peut s’ériger comme unique représentant du peuple.
Il revient ensuite sur les vagues de démissions enregistrées à la FCBE. P. Adoukonou affirme que ces départs ont cessé et assure que plusieurs anciens militants souhaitent aujourd’hui revenir, freinés par la honte d’un retour après s’être trompés de calcul. Il regrette que certains aient quitté le parti en pensant que son avenir était compromis, avant de réaliser leur erreur.

Face aux critiques évoquant une gouvernance fermée, il défend au contraire un fonctionnement interne basé sur l’écoute, la réflexion collective et la discussion. Selon lui, le premier responsable du parti incarne l’humilité et la modestie nécessaires à une direction équilibrée. Il insiste sur le fait que les décisions se prennent après débat et non par autoritarisme. À ses yeux, c’est précisément cette capacité à raisonner ensemble qui distingue la FCBE de certains partis qu’il estime « égarés dans le décor » faute de leadership ouvert.

Invité à comparer avec ses anciens alliés, Prosper Adoukonou refuse de pointer directement un parti ou un individu. Il renvoie les intéressés à leur propre évaluation, tout en glissant que certains choix passés n’étaient peut-être pas en phase avec une gestion « réellement catholique ».
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